Tout d’abord, je voudrai remercier Dieu pour toutes les grâces qu’il m’accorde chaque jour,  surtout durant notre séjour à Dakar.  Qu’il soit loué à travers le monde et dans les siècles sans fin. Joie, action de grâce, reconnaissance; voilà les sentiments qui m’habitent. Je voudrai aussi remercier la Délégation de m’avoir permis de vivre cette expérience et comme les disciples de Jésus qui rendent comptent de ce qu’ils ont fait en mission, je vais raconter d’une manière brève le déroulement de notre séjour à Dakar. Premièrement, nous allons voir les différents thèmes que les prédicateurs nous ont offerts. Deuxièmement, le déroulement de la session. Troisièmement, l’expérience vécue. Et enfin, les difficultés.

Nous avons quitté Madagascar le 04 Août et nous sommes arrivés le même jour dans l’après-midi. Nous étions très bien accueillis. Le lendemain, nous avons eu une rencontre avec Père Bruno, le supérieur de la délégation du Sénégal - Guinée Bissau pour les dispositions pratiques avec un petit partage sur l’histoire de délégation. Après cela, nous avons fait le programme d’animation de notre séjour et le partage de service avec les pères Joseph Ntumba et Christopher CHUKU. Notre séjour a duré un mois et quelques jours et nous nous sommes sentis comme chez nous car les confrères sénégalais nous ont fait preuve d’une grande fraternité. La session s’est bien passée : les quatre premières semaines se sont déroulées dans la maison administrative et d’accueil  à MERMOZ.

Le père Joseph Ntumba a inauguré la première semaine avec le thème « Vie consacrée : histoire, nature et défis pour notre temps ». Dans son propos, il a élaboré trois grands points : l’origine et le développement historique de la vie consacrée ; la nature et le rôle de la vie consacrée ; les défis actuels de la vie consacrée. Il a terminé son exposé en remerciant et en encourageant les perpétuandi : «  Soyez convaincu que nous avons besoin de vous, la Congrégation a besoin de vous, le Christ a besoin de vous aujourd’hui encore pour continuer sa mission ».

Le père Claudio nous a entretenus sur le sens d’appartenance à une nouvelle famille :

OBLATOLOGIE au cours de la deuxième semaine de session. L’intervenant a relevé les points sur : Eugène et sa famille ; la Vierge du sourire ; la Croix, la Communauté ; la Mission d’aujourd’hui ; la CCRR et le Charisme.

Le thème de la troisième semaine s’intitulait : « Vivre en communauté dans une Congrégation internationale », avec la prédication de père Rossina RAKOTOMALALA. Dans son propos, Père Rossina nous a rappelé qu’une vie communautaire n’est ni un communisme ni un conformisme. Par la foi en Un seul Dieu, Un seul Seigneur Jésus Christ, nous sommes parvenus à abandonner et à renoncer à nos parents, à nos cultures, aux  personnes chères et à nos biens.

Le père Christopher CHUKU a terminé la session avec le thème « Comprendre le sens des vœux comme valeurs de la vie religieuse ». Les vœux sont les promesses faites à une divinité pour obtenir sa faveur ou en remerciement d’une prière exaucée. Faire un vœu c’est promettre d’accomplir volontairement un acte non imposé, pour faire plaisir à quelqu’un.
La cinquième semaine c’était la retraite proprement dite prêchée par le père Edward DAGAVOUNANSOU. Elle s’est tenue chez les sœurs de la présentation de Marie à Rufisque au « Mont Thabor ». « L’amour exige le maximum », tel a été le thème de la retraite qui nous a introduits aux vœux perpétuels.

Pour la préparation aux vœux, nous étions quinze venants de six pays. Les douze ont prononcés leurs vœux le 8 septembre aux Parcelles Ascenie (paroisse oblate de Dakar) et les trois ont juste fait leurs préparations.

J’ai beaucoup apprécié le déroulement de la session et de la retraite ; le programme n’était pas lourd car les week-ends étaient toujours libres pour les visites.
Nous avons visité quelques lieux comme l’île de Goré. L’histoire de cette petite île m’a beaucoup impressionné ; lieu où l’on trouve l’une des maisons servant autrefois à accueillir les esclaves avant leur transfert en Amérique. Nous avons visité Nguenien, là où les Oblats travaillent aussi. Mais avant d’arriver à Nguenien, nous sommes passés à Poponguin, un lieu de grand pèlerinage avec un sanctuaire marial. Nous avons également visité la ville de Thiès et le Lac Rose. Après cela, nous avons visité certains lieux comme Zoal, Fadjiouth, le monument, le monastère, et une bonne partie de la ville de Dakar.

Ce qui m’a beaucoup marqué c’est l’accueil des gens. Ils  sont très ouverts, sociables et respectent les étrangers.  

Les Difficultés : En tant qu’Oblat, nous sommes spécialistes des missions difficiles. Cela nous montre qu’il faut avoir certaine expérience pour bien fonder sa Foi mais trois choses m’ont  un peu importunées : d’abord la chaleur. Nous avons à peine quitté le froid de Madagascar et la chaleur de Dakar nous a accueillis. A part la chaleur, il y avait aussi beaucoup de moustiques qui ne nous laissaient pas tranquilles surtout pendant la prière et la nuit et enfin le bruit des avions car l’aéroport  ne se trouvait pas loin.  
J’ai compris que vivre dans cette fraternité universelle que prônait notre fondateur à l’égard des pauvres aux multiples visages était une réalité. Pour cela, je tiens à vous exprimer toute ma reconnaissance.

Que le Seigneur vous comble de ses bienfaits et qu’il vous accorde la santé, la longévité, la paix et tout ce que vous désirez.