C’est en 1957 que les missionnaires Montfortains y sont arrivés et y ont bâti une maison pour les prêtres et une église sous le patronage de Saint Pierre. En ce temps là, Le Diocèse de Toamasina était très étendu. Masomeloka faisait partie de la région de Nosy Varika et Mahanoro car le Diocèse de Mananjary n’a été crée qu’en 1968 et Masomeloka s’était donc retrouvé tout au Sud du diocèse de Toamasina.
Masomeloka est un beau village situé à 47 km au sud de Mahanoro, entre l’Océan indien et le Canal des Pangalanes.
Les missionnaires Montfortains ont quitté Masomeloka en 1974. En 1986, lorsque les oblats se sont occupé de Mahanoro, ils y ont inclut Masomeloka. Au moment de leur installation, c’est le père Jan SADOWSKI qui a été désigné comme responsable des lieux durant un an. Il a ensuite été remplacé par le père Jan WADOLOWSKI. En ce temps là, ils devaient se déplacer en vedette, les routes étant difficilement praticables.
P. Stanislaw OLLER est le missionnaire qui a travaillé le plus longtemps à la mission Masomeloka, de 1990 jusqu’en 2002. A partir de l’année 1999, P. Waldemar ŻUKOWSKI l’a rejoint et de là s’est formé la première communauté oblate sur place. Grâce à l’engagement de ces 2 missionnaires, le travail apostolique s’est beaucoup développé. Nous pouvons citer la création des groupes FET, FTMTK, MDMK. Par ailleurs, grâce aux visites fréquentes des chrétiens de brousses, peu à peu, le nombre des Eglises s’est multiplié dans le district de Masomeloka.
Aujourd’hui, il existe 50 communautés chrétiennes à Masomeloka. On peut également y trouver des mouvements chrétiens tels que la FET, FTMTK, IRAY AINA, MDMK.
« Il m’a envoyé pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ».
Ce passage d’évangile devient un grand appui de saint Eugene de Mazenod et ses compagnons d’annoncer Jésus, la bonne nouvelle, jusqu’aux limites du monde. Particulièrement, aux plus abandonnés.
À nos jours, l’expérience de la communauté primitive se développe en multiples facettes. Bien connu: dans le domaine spirituel, intellectuel, moral et social. Autrement dit, la dimension de notre engagement missionnaire répond profondément aux besoins des gens. Pour mieux comprendre cette situation, il est nécessaire de poser la question:
Pourquoi cette population est-elle pauvre ?
Quelles sont les solutions que l’Église peut apporter à ces problèmes ?
Comment peut-elle réaliser des projets de développement ?
Pour répondre à ces objections, personne ne pense, à l’attachement à la culture traditionnelle, qui est l’un des facteurs qui bloquent le développement dans cet endroit. Du fait que les tabous et les interdits fady prennent une grande place dans la vie quotidienne. Le culte des ancêtres comme le Sambatra (culture qui relève la puissance du garçon dans la société) et la culture musulmane sont effectivement omniprésents. Tout cela cohabite pacifiquement avec la tradition locale qui conduit les gens à adorer le Sampy (idole) ou le totem.
D’une manière objective, l’Église est très stricte à propos de leur propre fonction connue durant le concile Vatican II: « Enseigner, gouverner et sanctifier ». Sous ce rapport, les Oblats de Marie Immaculée à Madagascar au cours de la troisième année de Trienium « nouvelle mission » élaborent un nouveau système d’évangélisation, plus précis sur l’éducation.
Après avoir reçu l’autorisation qui vient de la délégation des OMI à Madagascar et la Procure de la Mission de Pologne, nous avons acheté un nouveau terrain juste à coté de la mission. Alors, la première construction était bien faite, grâce à la collaboration avec les parents et les chrétiens de notre village. Pour cette raison, nous avons pu commencer l’année scolaire 2014-2015 et 2015-2016. Disons donc, que cette école est sous la protection de Bx Joseph Gerard.
Il ne suffit pas de rester trop longtemps dans cette Maison provisoire. Pour aller plus loin, la délégation a construit un nouveau bâtiment en dur pour que les élèves puissent étudier comme il faut. Ainsi, le passage d’une maison primitive a la nouvelle maison en dur assure effectivement une espérance a l’avenir de cet établissement.
L’ouverture de cette école catholique Bx Joseph Gérard est très importante pour l’Église et le bien du peuple de Masomeloka. Elle est une porte ouverte à la connaissance de la foi, de la sagesse et du savoir vivre.
P. RATOVONIRINA François de Sales
Supérieur de la Mission