Le village de Befasy s’est trouve 4 heures de route en travers de terrain désertique, en traversant la très large rivière Kabatomena, qui est une rivière périodique. Quatre mois de l'année est impassable à cause de beaucoup d’eaux.

Cette village compte à peu près 800 habitants. On y trouve : le bâtiment de l’Administration municipale, la gendarmerie, l'école publique où les portes, les fenêtres sont déjà volées, et maintenant les voleurs prennent le plafond en bois.

Il y a aussi un bâtiment avec l’écriture « l'hôpital », mais les gens disent que de temps en temps il y a un médecin qui vient. Un bâtiment, bien sûr, dans un état déplorable, sans lits ni matelas. Dans le village il y a plusieurs puits, mais il ne fonctionne que celui de l'Église, car le catéchiste prend le soin. Ceci est un signe positif !

Les habitants vivent de la culture de kabaro (pois des champs) ou de grosses fèves. Ils font aussi de l’élevage des Zébus (un bovidé domestique), des cochons, des chèvres et de la volaille. Dans cette région, il y a des dahalo (voleurs de bœufs), qui attaquent le village et les ont dépouillés de tout ce qui a de la valeur – surtout les Zébus. Les moyens de transport sont également les zébus attelés en paire au chariot à deux roues. Le dernier missionnaire malgache, qui se déplacé en chariot a été dépouillé de son « véhicule » par le dahalo et arrivé au village à pied. Vrai western !!!

Mais, le vrai missionnaire trouve l'optimisme en voyant grand groupe d'enfants dans ce village. Plus de 150 enfants sont enseignés dans l'école catholique. Quand je marche et regarde l'état du bâtiment à l'intérieur, vous ne savez pas où vous devez commencer la rénovation. Il faut faire la refonte du bâtiment entier. Mais avant vous devez créer des conditions de vie (un habitat), pour être en mesure de placer des missionnaires sur place qui vont servir leur communauté chrétienne.

Une autre surprise: un enseignant enseigne deux classes à la fois, parce que les gens n’arrivent pas payer plusieurs d'enseignants. Ils sont - à l'heure actuelle - trois. D’autre surprise: la moitié des enfants écrit sur la terre, parce qu’il n'y a pas de bancs et de tables. C’est une vue très triste, mais en même temps c’est un appel pour nous tous. La construction de la nouvelle école est l'une de nos priorités. Avec l'école, nous allons avoir des enfants et les parents – c’est le meilleur investissement.

Comme Oblats, nous avons décidé de prendre cette mission parce que des autres congrégations ont refusé en raison du danger et des conditions difficiles. Comme Oblats, nous célébrons le 200ème anniversaire de la Congrégation, alors cette mission nous a beaucoup motivée parce que nous sommes spécialistes dans la mission la plus difficile.

La partie sud-ouest de l'île est un environnement musulman. Bien qu'il y ait encore une minorité dans ce pays, tout le commerce est dans leurs mains.

27 novembre 2016, nous avons pris officiellement cette nouvelle mission, après 15 années de travail des Missionnaires de La Salette.

Père Marek Ochlak
Missionnaire de Befasy