Nos expériences à Madagascar

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Temoignage 01Arrivée à Madagascar le 23 Janvier après une longue attente de visa à Yaoundé, mon confrère et moi avons été bien accueillis à Antananarivo. A cause des problèmes administratifs, notre séjour dans la communauté d’Antananarivo a été plus long que prévu et notre communauté, le scolasticat nous attendait impatiemment depuis le début de l’année académique.

Après deux mois imprévus passé à Antananarivo, nous avons regagné notre communauté, le scolasticat saint Eugène de Mazenod, Manohisoa, Fianarantsoa, le 07 Mars. Et après une semaine d’installation et de la découverte du milieu, nous avons continué avec le cours de langue malgache déjà commencé à Antananarivo, mais qui était de temps en temps interrompu à cause de nombreux rendez-vous pour l’obtention de visa aux ministères des affaires étrangères.

Temoignage 02Dès lors, la découverte et l’insertion continues. Je veux parler ici de la découverte de la nouvelle terre, de la nouvelle culture, de la nouvelle réalité, de la nouvelle mentalité, des nouveaux visages, etc. Et parlant d’insertion, il s’agit de l’insertion dans la vie communautaire, spirituelle, pastorale, voire l’insertion dans la vie sociétale en générale.

En effet, la réalité que vit le monde d’aujourd’hui à cause de covid-19 ne laisse pas indifférent nos activités communautaires, pastorales, l’apprentissage de la langue ainsi que ma relation avec l’extérieur. Malgré cela, mes efforts pour réaliser mes devoirs de religieux et étudiant ne tombent pas à terre, Temoignage 03mais ils évoluent progressivement aux quotidiens.

Cependant, bien que cette pandémie a interrompu pas mal de choses en général, j’ai profité de ce temps de confinement pour bien m’intégrer dans la vie communautaire, spirituelle, liturgique et même sur la connaissance de la délégation de Madagascar. Durant cette période, j’ai eu le temps de faire la connaissance mutuelle des membres de la communauté. J’ai assisté aux exposés de l’« Oblatologie », plus précisément sur les missions des oblats ici à Madagascar. J’ai appris aussi de nombreux chants liturgiques en langue malgache et un peu la culture malgache à travers les recréations communautaires.

Tout compte fait, il est bon de noter que vivre l’interculturalité n’est pas quelque chose qui va de soi, surtout au début, vu que cela demande toujours un petit sacrifice de tout un chacun au quotidien dans l’acceptation de l’autre tel qu’il se présente avec sa façon de comprendre la réalité. Aujourd’hui, je peux dire avec une conviction que ma joie d’être ici surpasse mes inquiétudes.

Scolastique EWEN Emediong Polycarp

 Temoignage 04

Temoignage 05Je m'appelle VANDI GILBERT de nationalité camerounaise, originaire de la région de l'extrême-nord (Maroua), grandit dans la région du nord dans l’archidiocèse de Garoua. Je suis entré dans la Congrégation des missionnaires Oblats de Marie Immaculée en 2014 après l'obtention de mon baccalauréat.

Je veux être religieux missionnaire Oblat de Marie Immaculée pour suivre le Christ sur les traces de Saint Eugène de Mazenod dans la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. J'ai commencé ma formation au prénoviciat Yves-Tabart à Mokolo dans le diocèse de Maroua-Mokolo en 2014-2015. Ensuite, le noviciat bienheureux Joseph Gérard à N'Gaoundéré en 2015-2016. J'ai émis mes premiers vœux le 08 septembre 2016 à la paroisse saint Joseph de Bamyanga dans le diocèse de N'Gaoundéré. De 2016-2019, j'ai fais le scolasticat Yves-Plumey de Yaoundé et les études philosophiques à l'Institut de Philosophie Saint Joseph Mukasa couronné par l'obtention du baccalauréat canonique en philosophie en 2019.

J'ai été envoyé au scolasticat  «Saint Eugène de Mazenod» à Fianarantsoa dans le sud de l'île du Madagascar dans le but de poursuivre ma formation religieuse qui consiste à apprendre la langue malgache et les études théologiques.

Temoignage 06Dans mon cheminement vocationnel jusqu'ici depuis mes premiers vœux, je cherche au quotidien avec la grâce de Dieu à intégrer mon identité en vivant les valeurs oblates tel que la vie communautaire, la persévérance, la simplicité, l'humilité et le soutiens mutuel. Aujourd'hui, la difficulté vient beaucoup plus de l'entourage même si j'ai rencontré des difficultés dans la vie communautaire qui se traduit dans les questions du genre:

-    Pourquoi veux-tu être prêtre ?
-    Ne vas-tu pas te marier ?

Ensuite, les modèles qu’offre le monde actuel laissent à désirer. Il faut trouver et prendre conscience de ce que je suis, faire un bon discernement, s'interpeller mutuellement. J'ai expérimenté la joie de la rencontre de l'autre et de l'interculturalité. En me voyant aujourd'hui, je pense que je  dois redoubler  d'effort  face aux défis de la société actuelle, la fraternité et éviter le vivre ensemble. J'ai toujours eu le courage et la force de continuer encore de plus belle par la force que le bon Dieu m'accorde au quotidien. Aujourd'hui, je suis heureux et fier d'être religieux missionnaire oblat de Marie Immaculée. Tout compte fait, je pense que la congrégation a un bon avenir si et seulement si les valeurs que nous présentons en formation seront vécues sur le terrain.

 

Enfin, je prends cette opportunité pour remercier le Seigneur pour  le  don  de  ma  vocation  oblate et je remercie également toutes les personnes y compris les bienfaiteurs  qui m'ont  aidé dans mon cheminement  religieux.  Que Dieu  les bénisse.

Temoignage 07

Scolastique VANDI Gilbert omi