Notre Délégation Des Oblats de Marie Immaculée à Madagascar a répondu positivement à la demande de l’évêque du diocèse Morondava, Monseigneur Marie Fabien Raharilamboniaina. Le 25 novembre 2012, nous avons commencé la fondation de la nouvelle mission dans ce diocèse. Cette nouvelle fondation aura deux étapes: premièrement la création de la nouvelle paroisse en ville, deuxièmement la fondation de la mission en brousse.
Morondava, la ville de 24 000 habitants où 70 000 en comptant des habitants des quartiers périphériques est situé au bord du canal Mozambique, sur la cote l’ouest de Madagascar. Il n’y a pas d’industrie dans cette région. La plupart des gens ce sont des pécheurs où des éleveurs des bœufs et des chèvres. Les terres dans la région de Morondava sont très fertiles. Malheureusement de l’eau manque pour les bien cultiver.
Morondava pendant des années était le diocèse très isolé par le manque des routes. Depuis deux ans, il a une nouvelle route vers la capitale Antananarivo qui rend possible la communication et le transport. Cette nouvelle route attire des gens pour s’installer ici.
Dans le diocèse de Morondava, la région à Madagascar qui s’appelle Menabe, il n’y a pas beaucoup de chrétiens. La tribu de Sakalava qui y habite est très attachée à la religion traditionnelle. La plupart des chrétiens dans nos paroisses en ville viennent d’autres régions de Madagascar.
Le 25/11/2012, au jour de la fête du Christ-Roi, pendant la Messe dans la cathédrale, l’Evêque Marie Fabien Raharilamboniaina nous a accueilli dans le diocèse. Les chrétiens du quartier de la ville qui s’appelle TSIMAHAVAOBE, où va être crée la nouvelle paroisse sous l’invocation du Bienheureux Jean Paul II, étaient assis ensemble dans un rang des bancs dans l’église. Ils nous ont offert une brebis, quelques assiettes, fourchettes, cueilleurs et quelques enveloppes avec argents.
Avec l’Evêque et les deux curés de la ville, on a tracé les limites de la nouvelle paroisse. En dehors des chrétiens qui habitent dans les périphéries de la ville, là où se trouve le terrain pour la construction, à l’intérieur de notre paroisse sont entrés aussi les parties du quartier Tsimahavaobe qui appartenaient jusqu’ à maintenant à la paroisse cathédrale « Marie de Règne » et à la paroisse « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus ». Finalement, notre paroisse occupe une grande espace.
On peut dire que le commencement de notre travail était meilleur qu’on a pensé au début, pendant la visite de reconnaissance. Avant de venir à Morondava, nous avons pensé que nos chrétiens seront environ 100. Le 02 décembre 2012, pendant la célébration de la première Messe de dimanche en plein air 232 personnes sont venu pour prier, le jour du Noel ils étaient 328. Dans ce nombre il n’ y avait pas de nombreux enfants qui jusqu’à la fin de l’année scolaire- catéchétique 2012/2013 prient dans deux précédentes paroisses. Ils sont à peu-prés 120.
Chaque dimanche nous avons prié en plein air. Samedi soir et dimanche très tôt le matin nous avons préparé le lieu pour la célébration de la Messe. Pendant la première Messe célébrée en plein air, âpres 40 minutes, le soleil était tellement fort, qu’il a fallu changer de lieu de la table-autel et des bancs pour les chrétiens.
En voyant le grand nombre des chrétiens venant à la Messe et leurs zèle, en voyant des difficultés de célébrer chaque jour la Messe en plein air, nous avons décidé de construire le plus vite une chapelle pour avoir le toit au-dessus de la tète .
Le mardi 11.12.2012, nous avons commencé la construction de la chapelle. La dimension est 10 mètres largeur et 15 mètres longueur. Mon désir était que cette chapelle soit au moins 5 mètres plus long, mais nous n’avons eu pas d’argents pour le faire.
Nous avons eu besoin de cette chapelle pour prier tranquillement, sans être exposé au très grand chaleur de Morondava (37 dégrée), pour organiser des rencontres du comité et des différents mouvements de la paroisse. Dans la petite sacristie (4x4 mètres) se trouvera mon bureau pour accueillir des gens.
Moi et mon vicaire, père Riri Léonce Andriamanantena, nous habitons dans une maison donné par l‘Evêque pour notre communauté OMI jusqu’à la construction de notre propre maison en 2013-2014.
Quatre fois par semaine, après-midi à quinze heures, nous faisons avec quelqu’un du comité de la paroisse la visite des familles. Cette visite, c’est la conversation, présentation, bénédiction de la famille et de la maison. Pendant cette visite on invite des chrétiens à prier, à suivre la cour de catéchisme, on les invite à s’engager dans la nouvelle paroisse.
En dehors du travail du curé, je suis nommé l’aumônier de l’hôpital à Morondava. Je visite des malades dans l’hôpital. A la fin de chaque visite je célèbre là-bas la Messe dans un hangar. Malheureusement, il n y a pas d’autre place pour le faire. Je suis aussi responsable du culte de la Miséricorde Divine, le culte très propagée par la Sœur Faustine.
Père Riri est le responsable du mouvement des jeunes dans le diocèse et l’aumônier des handicapés. Il est souvent demandé de prêcher des différentes retraites dans les paroisses.
P. Mariusz Kasperski OMI